OKAL nature
Notre histoire
Ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais été adepte du « il faut souffrir pour être belle « . Et mon rapport avec mes cheveux avant était un peu compliqué, je pensais que je n’aimais pas les cheveux. Mais maintenant je me rend compte que c’est la douleur associée aux soins des cheveux que je n’aimais pas. Lorsque j’étais enfant, je n’aimais pas qu’on me tresse les cheveux car ça faisait mal. Je me rappelle qu’en classe de 6e, ma mère m’a fait des tresses au fil, communément appelé ‘’long long’’ chez nous en Côte d’Ivoire. J’avais tellement mal que je n’ai pas pu dormir cette nuit-là. Je suis sortie de la chambre, j’ai pris une paire de ciseaux dans la boite à pharmacie et je me suis coupée les cheveux.
Le lendemain matin ma mère était folle de rage lorsqu’elle m’a vue avec les cheveux coupés. Heureusement que mon père était là ; sinon elle m’aurait battue. Je n’ose même pas imaginer à quel point. Depuis lors, elle m’a menacé de ne plus jamais me faire de tresses. Moi je m’en foutais de toute façon car je n’aimais pas du tout cette séance de torture hebdomadaire. J’ai donc gardé les cheveux courts jusqu’à ma 2e année de faculté de pharmacie.
En 2005, j’ai recommencé à faire pousser mes cheveux. À cette époque, je me défrisais les cheveux comme toutes les filles de mon entourage. Je détestais le faire parce que ça brûle. Mais par ignorance, je continuais tout de même. Parce que pour moi, c’était la seule manière de prendre soin de mes cheveux crépus. Je l’ai fait pendant de nombreuses années jusqu’en 2017.
En avril de cette même année, je voulais faire une coupe très courte sur cheveux défrisés. Je ne savais pas encore que j’allais garder mes cheveux naturels. Et un mois plus tard, je découvre le monde « des filles aux cheveux crépus » grâce à ma petite sœur. Elle l’a découvert à son tour pendant ses études à l’étranger en début octobre 2015. J’entame alors une transition et je commence à rechercher les produits pour entretenir mes cheveux naturels. Mais la plupart des produits que je trouvais étaient importés des USA ou de France et coûtaient excessivement chers à cause des frais d’importation. De l’autre côté, les fabricants locaux travaillent pour la plupart dans l’informel.
En tant que Pharmacienne, je me méfie de ce type de produits. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de créer ma propre marque et exploiter les matières premières locales, surtout que les produits importés sont faits avec nos matières premières.
En mars 2018 je décide de couper tous mes cheveux pour être sûre de n’avoir aucun cheveu défrisé sur la tête. Je commence ainsi à tester mes premières formules sur mes propres cheveux. Et le résultat est sans appel cela m’a même étonné. Mes amies me demandaient ce que je mettais dans mes cheveux pour les avoir aussi beaux et avec une bonne pousse. Et elles me réclamaient de leur en donner. Dès lors je donne des échantillons à tester dans mon entourage. Petit à petit, je reçois de nombreux retours positifs de femmes qui criaient de joie parce que leurs cheveux repoussaient en bonne santé et surtout au niveau de leurs tempes dégarnies. D’autres me remerciaient d’avoir rendu leurs cheveux souples. C’est cette joie que je voudrais partager avec vous à travers les produits OKAL nature.
Dr OBODJE Epouse KOUAKOU Letitia
Fondatrice d’OKAL nature